Voyage de quatre mois en Amérique du Sud



J'ai terminé en août 2010, un périple de 4 mois en Amérique du Sud soit entre le Chili, le Pérou, la Bolivie et un morceau de l'Argentine. J'accomplis ici comme a mon accoutumé de raconter quelques une des réflexions, images ou idées qui m'ont traversés. Sans doute aussi quelques anecdotes, sans oublier que ces lignes ne sont qu'une transcription de quatre mois de vie, en aucun cas le rêve ne remplacera le voyage, le mot ne pourra substituer le regard, son regard ou celui des autres devant ou derrière soi. Je vous invite à partager ces quelques lignes, ces quelques écrits mais malgré tout , pourquoi écrire? Je pourrais montrer quelques photos, quelques uns des 650 clichés que j'ai emprunté au paysage pour en conserver la lumière, le relief. Mais je ne le fais pas. L'écrit, le mot est essentiel car étant le fruit d'une culture d'écrit, que les phrases véhiculent parfois (parfois) plus de messages que des images, je me sens transpercé par une image, mais transporté par un livre, alors j'écris.

Commençons...



J'étais particulièrement fatigué physiquement par un hiver rigoureux et deux années intense en travail et apprentissage. L'arrivée au Chili au début du mois d'avril a donc été particulièrement apprécié. Cette fin d'automne chaude et agréable sur la baie de Valparaiso donne toujours le sourire quand on y arrive, revient ou simplement le fait d'y être. Mon voyage précédent avait été de courte durée sur le sol chilien mais les contacts humains et du sol restaient dans ma mémoire comme les plus chaleureux et touchant. J'avais gardé Valparaiso dans mon œil comme éclairé par la nuit. Des couleurs, des rêves, des images, des rues et la mer. Une cité de la mer unique. Le canal de Panama s'est construit, le trafic maritime a diminué mais reste les maisons, les gens.

Le Chili ne pouvait bien sur pas rester identique, et à la fois le pays a changé et mon regard sur lui. Outre un tremblement de terre, une élection présidentielle qui met au pouvoir Sebastian Piñera dont l'orientation politique, le programme et les mesures prises ne donnent pas envie de sourire. Le Chili m'a montré sa pauvreté, ses ambivalences et oppositions. Des lieux qui m'avaient plu en 2007 sont bétonnés, dénaturés pour le plaisir d'une vue sur la mer ou sur une ville...plaisir de quoi? Pour qui? Valparaiso fait rêver plus d'une personne. La décision de subventionner un ou deux quartiers pour donner une image de la ville au monde, pour en délaisser la majorité des autres. Certains enfants vivant là bas n'ont jamais vu la mer ou ces fameux quartiers qui malgré leur caractère de musée à ciel ouvert sont comme un lieux clos. Clôture mental qui fait reculer les natifs pour attirer ceux qui en auront envie. Envie de voir encore et encore. En dépassant l'image et le mur on voit les étudiants, les mendiants, les commerçants, petits gens qui vivent de peu car comme partout de ce qu'ils peuvent. De métiers improbables du cireur de chaussures, à celui qui proposent une balance dans la rue pour mesurer son poids, des hommes parcmètres, des personnes ayant plusieurs téléphones et devenant des cabines téléphoniques ambulantes...

Valparaiso fait chanter ou déchanté suivant ce que l'on en garde. Ce que l'on veux en garder.

Le sud du Chili où je suis passé (soit Valdivia, Temuco, Puerto Montt, Chiloé) est une région très pluvieuse autant que montagneuse. Terre d'origine de Neftali Ricardo Reyes (Pablo Neruda) lorsqu'on lit sa poésie en même temps qu'être dans ces endroits, le paysage est profondément marqué de lettres et de force. Rappelons que le dernier tremblement de terre d'importance à eu une magnitude de 8.8 sur l'échelle de Richter. Les maisons sont fissurés ou effondrées, les esprits sont eux aussi secoués. Plus qu'un mouvement sismique, il est un traumatisme à grande échelle voir ici ; A citer Desproges, on peux rire de la guerre, de la misère et de la mort. Lorsque cette camarde nous fauche ou fauche à grande échelle et que l'on y est présent, parfois l'humour ne nous sied guère...on ressent autre chose.

Le Chili détient aussi une des plus longues étendues de territoire sur l'amérique du sud, mon voyage du sud au nord m'a montré cette diversité. Pour éviter les grands froids du sud patagonien, mon étape la plus australe fût Chiloé. Une île qui ressemble curieusement à la Bretagne par ses plantes, ses parfums, ses gens aussi qui parlent un accent qui leur est typique. Une île isolé qui a su préservé plus de 200 variétés de pommes de terre mais malgré de nombreuses volontés ce nombre est réduit à peu de choses. D'autre part, les eaux sont extrêmement pollués par une industrie salmonière et de pêche industrielle. Des associations se mettent en place mais face une des économies les plus puissantes du Chili qui remontent jusqu'en Espagne et aux sphères du pouvoir, il reste difficile de lutter. Dans ce contexte, une sur abondance de poissons crée un déséquilibre aquatique et de maladies qui ne se limitent pas aux filets de pêche. Les pêcheurs locaux et artisanaux en pâtissent faisant d'une zone viable de pêche une zone malade, vide et de misère. Ne pouvons-nous pas voir les mêmes choses chez nous?

Le nord à autant son poids d'histoire que le sud, on voit dans ces parties l'empreinte du peuple mapoche. Je ne pourrais en faire une large décrié et résumé argumenté mais manquant d'informations, je ne le ferais pas. Mais le temps consacré à regarder cette culture et les musées constitués autour de ce peuple m'ont montrés une force. Ce peuple a résister aux invasions Inca et Espagnol de fait est resté inchangé depuis sa fondation. En intégrant une volonté combative et une parfaite connaissance de terrain, bien que technologiquement moins bien équipé que les conquistadors, ils n'en n'ont pas moins pu raser deux fois Valdivia et Temuco. La stratégie de vivre en paix s'étant alors fait sur un partenariat commercial entre les espagnols autant qu'avec les Incas. Les mapoches sont un peuple paysans, forgeron et à tendance matriarcale. Ce peuple a cependant subit sa plus grande débacle quand après 1810, les dirigeants politiques chiliens ont décidés de s'emparer stratégiquement des territoires mapoches lesquels ont bien sur ripostés, mais face aux fusils, et aux colons, ils ont pliés. Dès lors quasi tout les gouvernements n'ont guère respectés les droits d'autodéterminations des mapoches. Toujours ces mêmes emprisonnements politiques et l'inculcation de la honte et son passé et de sa langue petit à petit gangrène le peuple pour mieux le considérer comme conquis et dès lors quasi disparu, on le relègue dans les musées où l'on veux bien montrés ce que l'on a extrait d'une culture qui survit.

Des étendues vertes et pluvieuses où j'eu l impression de me retrouver en Bretagne par certains endroits. Une pluie, un vent polaire qui fait ou tenir dedans emmitoufle dans un poncho fendant du bois ou rentrer chez soi. Un sud pollué par une industrie agricole galopante tant terrestre qu'aquacole, certaines revues spécialisés commencent à se demander si il ne faut pas raisonner les méthodes de production et les quantités produites...pour faire quoi ensuite? du sud au désert du nord, plus qu'une barrière, il y a un monde. Le nord minier, sec et aride par une forme de volonté maintient l'échange avec les Andes et développe une agriculture quelque peu surréaliste (comme le montreront certaines de mes photos) dans le sens que des vallées vertes persistent, souvent à un certains prix. Désert de sable, désert de cailloux, désert de roches, désert de rien. Comment des villes se créent en ces endroits? Des villes ports, des villes mines, des villes endroits. On se pose la question des villes. Une ville, pourquoi est elle ici pas ailleurs? À voir des villes mines, des villes-ports, des villes capitales, quelle est la raison d'une ville? Sur des collines s'écrivent la vie des hommes du passé depuis 10 000 ans, dans les champs, avec les graines qui évoluent, des étés, des hivers, des récoltes et des cuisines quand je vois un champs, je me dis que c est l'homme, quand je vois une ville, un marché, un village, à son échelle une civilisation.

Les gens m'ont de nouveau touchés par leur simplicité ou leur rudesse et ce quel qu'en soit le pays. Un caractère qui touche profondément à la gentillesse, à la solidarité. Pourtant seuls et délaissé. Les touristes ne vont pas où les gens vivent, les voyageurs parfois s'y aventurent pour mieux essayer de comprendre. De se comprendre, les êtres humains (je crois) ont cette capacité de se méprendre et aussi de se comprendre rien qu'en un regards ou une conversation. Converser fut par ailleurs aisé par ma connaissance du castillan, mais je ne suis pas chilien, bien que de coeur ce pays est aussi un peu le mien. Cela me posant question de l'identité, de l'identité à vaste échelle pour un pays, un continent ou du monde. Je m'identifie comme Breton, mais ma langue et l'histoire que je colporte malgré moi est celle de la France inscrite dans un contexte européen et par mes voyages, je côtoie l'identité mondiale. Mais face à un Péruvien, ou un Chilien qui suis je en tant que citoyen du monde? D'un point de vue personnel, cette idée ou notion est la suivante : parlant plusieurs langues je suis capable de comprendre mes semblables humains tant en tensions qu'en exaltations, je peux donc abolir la frontière de la communication, parfois je fais mien une partie de leurs cultures en la pratiquant, l'incorporant à la mienne pour construire un présent, un Soi que sans doute je retournerais vers ceux qui avec moi la partagerons. Mais actif dans mes pensées et mes actes, je crois que la conscience des causes et conséquences de mes agissements alors peux me distinguer d'un citoyen lambda dans le sens où mon action contraint un frère ou un ami à une douleur ou une joie et alors en étant conscient, je ne limite pas ma pensée à un territoire, un sorte de gens. Je suis citoyen du monde, car dans de nombreuses cités, je me sens impliqué.

Poursuivons sur le voyage...

Je suis sortit du Chili par le désert d'Arica, il est précieux de voir ces paysages tranchant quant à ceux du sud. Du vert, de la pluie, du vent et de la glace aux déserts de sable, de cailloux et de cactus quand la nature est assez généreuse pour ça. Il est impressionnant de voir des camarades paysans qui dans ces zones font vivre des villes. Passer au Pérou est comme passer dans un autre monde bien que la frontière soit quelque peu le fruit de l'imagination car au milieu d'un désert. Un ami commente qu'il y a plus de choses à dire sur le Pérou que la feuille de coca et Macchu Picchu. Si vous vous arrêtez un instant et regardez plus loin que l'image que nous avons en occident de tintin ou el condor pasa. STOP! Qu'elle est votre pensée sur ce pays?

Je n'avais pas d'idée exacte sinon des idées de villes où passer. Arequipa, Cuzco... Je me suis donc laissé guider par mon intuition et mes envies en stop ou en bus, ou à pied, ou à cheval. Arequipa reste une ville très agréable et belle. On y contient de la misère et des richesses architecturales. Je me souviendrai des moments agréables passés dans les marchés soit recouvert de halles ou en plein air. Comme de nombreux autres endroits, la ville est encerclé de montagnes et de volcan, ce qui donne à l'endroit un air assez déchargé, comme si la terre tremblante ébranlait les nuages. Oscillé entre moments de paix et troublés est un lot quotidien, l'écrire peux sembler inapproprié, mais dans ce voyage, il semble mêler. Comme si la frontière ne pouvait se dessiner car inexistante. Une fresque sur le cimetière de Cuzco dépeint de la naissance à la mort en passant par les conflits et les shamans notre vie, Cuzco dépeint cette situation continuelle entre passé et présent, paix et violence.

Durant le temps passé à Cuzco, peut-être que l'altitude m'a aidé à cela, mais j'ai comme sentit mes yeux changés et ma façon de capter ce que la ville me donnait ainsi, en affutant à chaque photo ma manière de capturer un instant, j'épure en ne prenant que deux photos en deux semaines. En prendre m'emmerde. Je ne voyage pas pour faire 24 pellicules de 36 poses, afficher des souvenirs sur des murs qui évoqueront ce que j en aurais conserver de couleurs, d odeurs, de gens et de pas. Je prends des images certes, mais je ne voyage pas pour ça. Les gens sont consommateurs. Consommer des voyages, des photos de voyage quand on ne peux s'en aller est certes un palliatif intéressant, mais n'étant pas médecin de l'œil, je ne peux que soigner ma propre cécité. Mon voyage consiste à marcher, marcher tout le jour sans boussole, sans plan et sans indications de ce que d'autres viennent voir, re-voir, percevoir sans comprendre souvent. Ainsi, au hasard, je vois, découvre juste une partie de la ville. Une partie de...ce quelque chose qui est au devant moi.



L histoire a écrit le paysage. Des ruines, des terrasses témoignant de l'agriculture et du passé. On le délaisse, on le préserve, on en choisit les circuits et ce que l'on veux bien en montrer. Qui en gagne ou en perd? Nos montagnes et nos villages n'en sont ils pas autant un exemple?



Bien évidemment, je suis passé voir Macchu Picchu, j'en ai eu mes images, mes ressentit et pour "résumer" ce lieu est sans équivoque et n a pas assez de paraboles pour le résumer. Je peux parler de l'architecture, de la beauté, de l'histoire, de la force, de ce que les guides rabâchent a longueur de journée...une image peux vous parler plus qu'une autre. Pour moi, la poésie de Pablo Neruda "Alturas de Macchu Picchu" résume entièrement cet univers.

http://www.youtube.com/watch?v=qDP3ZI5KBn4
http://www.youtube.com/watch?v=dxypIwtsa5k&NR=1

Le site archéologique du M. P comprend bien sur le site classé au patrimoine mondial, mais aussi une partie du chemin pour y accéder, les montagnes alentours. Je ne peux qu'imaginer ce lieu plein de vie et de mouvements. Mes paroles et mes photos sont inutiles car, les images sont les mêmes pour tous, et les mots ne feront que rêver. Néanmoins, je peux vous parler de ce que l'on ne voit pas sur Google Images. Le site historique draîne 15 millions d'euros qui sont récoltés par l'INC, mais le peuple péruvien n'en bénéficie pas. Seul 10% sont reversés à la ville d'Aguas Calientes. En arrivant à pied, on voit deux immenses poubelles que sont les sacs plastiques que notre consommation entraine, le train pour accéder au lieu coûte 60 dollars américains lequel est du domaine privé, des routes victimes d'inondations sont détruites et les gens sont soumis et ne reste qu'avec leur seule force pour réparer. On leur demande d'être solidaire d'eux mêmes et de ne pas donner leurs avis face aux touristes. La nature peux faire des vagues mais pas les habitants. Ce site est merveilleux, accessible témoignage de la beauté du passé, mais il ne doit pas faire oublier l'in-accessibilité des locaux à aller le voir, la facilité d'accès et de communication d'avec les gens simples.

Arriver ensuite en Bolivie après 16 heures de bus est fatiguant. La Paz accueille par ses montagnes, ses immeubles à étages, ses banlieues pauvres. Chaque ville note son parfum, son bruits ou ses regards, celui de La Paz évoque en moi le souvenir d'un lieu agité mais où les gens semblent calme. Fausse impression qui souvent occulte la misère et les tensions, les traditions boliviennes incluant de nombreux masques et défilés, qui cache quoi? Les habitants semblent se reconnaître dans une apparence qu'ils ont choisit. Sommes nous honnêtes derrière nos sourires ou nos coup de sang? Nos masques à nous sont moins pittoresques, mais un peu plus malhonnêtes.

Les villes parcourues à pied donne un visage quelque peu plus humain, une capitale sillonné par les bus et les micros ne donne pas toujours idée de ce qui est ou si passe et bien sur c'est aussi le cas de La Paz. Des hauteurs où vivent les malaisés, le centre historique et commercial où ici et là sortent des personnes et des ambiances. Le marché de la Coca marque les narines et les yeux. Ici, je ne dirais pas que la coca n'est pas une drogue dans le sens que l'on entend ce mot en occident, mais sur place on distingue intelligemment Coca et Cocaïne. La coca est une plante, la cocaïne n'est qu'une substance extraite de la plante. L'une est naturelle, douce et ancestrale, l'autre est moderne, dure et violente. Pour quelques rêves...

Les Andes font rêver. Imaginer ou simplement entendre la flûte de paon avec un lama cracheur sur fond de vendeur de quinoa qui sourit en buvant un café...je déteste ces images d'épinal pré concevant ou imageant ces Andes. Elles ont certes une réalité, mais au delà de ce genre d'images il y a toujours autre chose. Un genre de chauvinisme qui se complet à laisser derrière ces fonds d'écran, ses refoulements de peur ou d'ignorance. Qui n'avance pas plus loin que ce que l'on connaît. Quand je voyage, à l'égal de nombreux autres je tente de dépasser ce que je vois, et au delà de mon regards ce que je crois être. Ma couleur de peau ne changera pas, mon accent ni mon passé, mais ma façon d'être si. Je ne voyage pas pour faire des photos ou ramener milles « rien », je voyage pour transcender par un mouvement physique mon mental. On en devient sans doute plus unie à un lieu quand on y a vécu ou voyagé, pour certaines personnes, (et sans doute moi aussi avant ce voyage) le continent semblait avoir une unité.

On parlait d'Unité avec quelques amis. Unité de quoi? Allende avait base sa campagne présidentielle de 1970 sur l'Unidad Popular soit l'union socialo marxiste des ouvriers, paysans, du peuple pour un pouvoir populaire, des institutions autonomes... L empire inca paraissait unie, il s est volatilisé en peu d'années, aujourd'hui malgré les échanges que certains sud américains ont entre eux ( c'est a dire ceux qui ont les moyens de sortir de chez eux et ceux qui y pensent et donc se sentent proches de leur voisins) je n'ai sentit que peu d'unité profonde entre ces pays que j'ai traverse. Je ne parlerai pas du football(vous savez, le truc ou des pochtrons regardent courir des drogués?). Mais une autre interrogation me fait dire, de quel voie/droit puis-je dire qu'il n'y a pas d'unité dans un continent où je reste malgré tout, un petit peu étrangé ?

Le voyage se nourrit d'instants, d'anecdotes, de rencontres ici j'en ai raconté peu. Sans doute le désir encore de conserver pour moi ces instants pour prolonger le voyage, pour mieux en demeurer imprégner. Peut-être vous êtes vous imprégner d'images aussi au regards de ces lignes, dans quelles mesures mes écrits vous ont ils faits « voyager » je l'ignore, j'ai rédigé quelques 250 pages durant ce voyage mais au delà des mots, une odeur, un ressentit ne se transcrit pas toujours par des images.

Je voudrais remercier tous ceux que j'ai rencontré pour leur présence, leur échanges, leur gentillesse dans tout les moments du voyage. Mais s'agissant de choses bien naturel, c'est en rendant la pareil, en aidant simplement en donnant en tant qu'être humain un peu de cœur et de présence que je crois, je pourrais remercier à la hauteur de ce que j'ai reçu.

Yo tengo tantos hermanos que no los puedo contar. Gente de mano caliente
por eso de la amistad, con uno lloro, pa’ llorarlo, con uno rezo pa’
rezar. Con un horizonte abierto que siempre está más allá. Y esa fuerza
pa’ buscarlo con tesón y voluntad.
http://www.youtube.com/watch?v=h1IA2t7IdMY
http://www.youtube.com/watch?v=NvgTCTbIgTA

Atahualpa Yupanki

Livres à lire : * Pablo Neruda : Crepusculario / Jardin de Invierno / Canto General/ Residencia en la Tierra / Memoria de isla negra

*Jorge Tellier : El cielo cae con las hojas /

* Cordillera de los Andes : Ruta de encuentros

*Flores sylvestres Chilenas

*Valparaiso Revisitado

Musique : * Los Jaivas / Violetta Para / Victor Jara / Los prisoneros / Atahualpa Yupankyi / Inti Illimani

Films : * En la Cama / *Machuca / Carnet de voyage (Ernesto Guevara)/ Estadio Nacional/ Salvador Allende/

*Carte IGN au 1:4 000 000 de l'amérique du sud.

A visiter : L'Univers....



1.02

jonathanchabert@no-log.org

N'hésitez pas à me laisser vos commentaires, vos images en mots ou ressentis.