Rennes

Roazhon

Rejno

Je ne suis pas dans cette ville comme un voyageur, un nomade. Pour une fois depuis quelques années, je suis sédentaire volontaire pour étudier le BPREAB. Je ne compte pas faire de cette page un récit tel un blog ou facebook ou encore une énumération de ce que l'on voir ou non, de ce qu'il faut acheter ou non, des astuces et des arnaques. Je laisse libre court a mon imagination, ma description, mon ressentit face à cette cité. Un lieu, un souvenir, un visage.

Mi estas en tiun urbon kiel vojaĝano , nomadano. Por tio okazo ekde kelkaj jaroj, mi restas voluntan urbanon por studi ekologian bienagadon. Mi ne skribas tiun paĝon kiel tiel fuŝan skribaĵon alinome blogon aux facebookon aux iun kolektaĵon de tio kio oni devas vidi aux ne, de tio kio oni devas acxeti aŭ ne, helpaĵon aux monstelejojn. Mi lasas libre miajn pensadojn, mian priskribon, senton antaŭ tiun urbon. Iu ejo, memorajxo, visaĵo.

Les parcs / Arbejoj!

J'ai été très étonné de découvrir autant de parcs et d'espaces verts dans cette ville. Étant métropole, Rennes n'était pas sensé dans mon esprit d'origine être aussi verte. Une certaine politique semble avoir été mise en place en ce sens, mais comme toute plante, cet esprit ne s'est pas développé en un jour.

A mon goût reste encore trop cette couleur omniprésente de gris et de béton. Comparé a Eindhoven Rennes est pour moi ur un agglomérat de béton.

Certes le Thabor n'est pas petit, mais il n'en reste qu'une nature dominée, reflet sans faille de la peur de la nature occulté par la taille des jardins a la française. La collection de roses n'en reste pas moins charmante en odorante en de temps propice. Je suis également sur que nombres d'amoureuses ont comptés fleuretes sur les sacros saints gazons!

Mi estis tre suprezita de malkovri iel multe da parkoj kaj veraj ujoj en tiun urbon. Estante urbego, Rennes estis en mia unua pensado iel verda. Iu tipo de politiko ŝajnis havi efekton por tiu celo, tamen certe kiel iu planto, tiu celo ne iĝis dum unu tago.

Laux mia vid punkto, rennes daŭre restas griza ujo plena da betono. Komparente kun Eindhoven, la bretona cxeffurbo similas al amaso da betono.

Efektive, la Thabor (la plej granda parko de la vilaĝego) ne estas futbol kampo, sed montras dominita naturo, reflektante sin problemo la natur-timon kaŝanta per la francan gxarden ordemon.

« Les gens »

C'est toujours difficile que de parler de mes semblables, frères humains, voisins ou compagnons. Je ne peux juger qu'aux apparences ce qui me semble être un être humain. Comment puis je dire que cette femme, cet homme est bon ou mauvais? Comment puis je sentir ce qui est bon ou mauvais pour une ville qui a grandit, qui s'est faite sans moi? Et dans laquelle je vis.

Ces habitants, nommés les Rennais semblent courir. Un peu moins vite qu'à Paris, mais aussi vite qu'à Nantes, moins vite qu'à Saint Brieuc, ils courent, mais où courent-ils ?. Ils sont jeunes en majorité (avec 3 universités, l 'affluence de la populace jeune n'est pas a négliger, d'ailleurs moi même...) mais aussi plus ages, le rapport entre les générations semble être respectés et une culture sociale voir « socialiste » fait son effet. En effet, un maire de gauche pendant 30 ans, ça marque! Des centres sociaux, des transports urbains accessibles et bien déservis, des bibliothèques locales ne se laissent pas écraser par les dits « Champs libres » donne une ville culturellement fort bien fournis...

Sont -ils riches ou pauvres? Bien, il est connu que des étudiants ne sont en général pas riche, mais encore une fois, des disparités apparaissent comme sur la place du village où se cotoient les exclus, les excluants, les bourgeois, les bobos, les nouveaux riches et anciens pieds nickelés. Une chose qui m'a frappé cependant, est cette image des étudiants, des personnes faisant les poubelles. Bien entendu, on en a toujours vu. De part le monde, ils sont des milliers, des millions. Cela ne se justifie d'ailleurs par aucun argument. Mais l'imagination fait toujours un peu son effet, et l'on croit qu'à sa porte, ils sont moins nombreux ou absent. Mais de voir des étudiants, des SMICards, des personnes simples ainsi que des personnes ages faire les poubelles laissent un arrière goût amer. L'idéal existe-t-il?

Ĝia tasko pri deskribi miaj sam-anoj, homaj fratoj, najbaroj aŭ samideanoj ĉiam estas malfacila. Mi ĵus povas opinii pri ilin kun aparencoj. Tamen, kiel mi povas diri tiun viron aŭ virinon estas bone aŭ ne? Kiel mi povas elekti justan vojon por tiu urbo kiu grandigis sen mi? Kaj hodiaŭ kie mi vivas.

Tiuj logxantoj nomitaj « rennais aŭ renanoj » sxajnas koranta. Iom malpu ke en Parizo, sed preskaŭ same al Nantes, iom plu ke en Sant Briego, ili kuras, sed kien? Junaj ili ŝajnas esti (kun 3 universitatoj, la influo da junuloj estas natura afero, prezize mi mem estas...) ecx plu maljuna, la intersxanjxo inter la generacio sxajnas esti respektita kaj unu socia (plu socialista) kulturo faris diferencoj. Efektive, Edmond Hervé estris Rennes dum 30 jaroj. Sociaj centroj, reto da urb transporto, lokalaj libraroj defendas sin mem kontraux la jugxa « Libraj Kampoj » kiu estas enorma kultura centro apud la stacidomo.

Ĉu ili estas ricxa aŭ ne? Bone, estas konita afero ke la studentoj ne havas monon, sed ankoraux ekzistas diferencoj, kaj gxi estas videblaj sur la placo de tio vilagxego. Tio kio surprezis min, estas « amaso » da studentoj kun multaj aliaj personoj sxersxante nutrajxoj en la rubajxejoj. Nature ĉiam oni vidas tio. Ĉirkaŭ la mon' ili estas (malfeliĉe) miloj kaj milionoj. Tio estante absolute sen defendebla. La imago ĉiam funkcionata, oni pensas ke la malriĉuloj ,loĝas for de sia urbo, sia hejmo. Sed vidi studentoj, monhelpitapersonoj, simplaj personoj aŭ maljunaj sxersxi tio kio ili mangxos dum la semajnoj en rubaĵejoj lasas maldoĉan guston. Ĉu la idealo ekzistas?

 

1.5