Maraîchage
Biologique
Ekologia Legomprodukto
Mes petits pas dans le maraîchage, ma démarche – Miaj paŝetoj en kiel legomisto
J'ai commencé a cultivé la terre comme simple jardinier, dans des pots. Puis a l'issue d'une seconde générale dasn un lycée agricole, je dus réaliser 3 semaines de stage dans une entreprise. Le choix se tournant vers le maraichage du fait d'un ressentit positif. C'est à ce moment en été 2003, que j'eu le déclic, la passion pour ce métier. Le lieu et les gens ont bien sur beaucoup joué. Dès lors, les périodes passés dans cette ferme et a cultivé des petits légumes dans la mesure de mes moyens et de mon temps dans un jardin un peu plus grand m'ont vraiment donné goût a ce métier.
Depuis 2003 donc, je me présente comme un maraîcher ayant de multiples facettes. Durant une année, j'ai été employé dans une ferme en Côtes d'Armor, là j'ai reçu de nombreuses bases, un enseignement pratique qui me donne aujourd'hui une plus large autonomie, aisance au travail. Un autre séjour dans une autre ferme en Bretagne, m'a également montré de nombreuses choses. Une autre éthique, un autre regard...
Par mes voyages, j'ai toujours été amené a rencontrer des paysans de part le monde, de nouveau travailler sur les terres du monde. Aider a ceux qui me nourrissent ou simplement échanger...
Aujourd'hui de nouveau dans les champs, je m'apprête dans les mois qui viennent a rentrer en formation au CFPPA du Lycée Théodore Monot de la petite ville du Rheu. Ainsi, après a voir un peu appris dans sur terre, j'apprendrais de nouveau dans une classe et en stage pour être un peu formé...
Mi komencis kultivi la tero kiel simplan ĝardenetiston, en ujetoj. Kaj post iun klson, mi devis dum 3 semajnoj iri en bienon. La elekto estis por legomprodukto. Prezize en tiun momenton en verano 2003, mi realigis mi mem, mi akiris la amon de tiun laboron. Iam, la periodoj en tiun bienon kaj kultivanta legometoj je la skalo de miaj posiblecoj en pli granda ĝardeno vere donis min la gusto de tiun laboron.
Do, ekde 2003, mi prezentas min kiel legomproduktisto, ekologia agrikulturisto. Dum unu jaro, mi estis laboranta por unu bieno en mia departamento, tie, mi recevis multaj bazoj, unu pratika lernado kies donas min hodiaŭ pli larga auxtonomeco, facileco al laboro. Alia restado en alia bieno en Bretonio, ankaux donis min multaj bazoj. Alia Etiko, alia vid punkto...
Per miaj vojagxoj, mi ĉiam renkontis aliaj kamparuloj, denove labori sur la teroj de la mondo. Helpi la personoj kiuj nutras min aux simpli eŝangxi...
Le maraîchage, le plus beau métier du monde. Legomprodukto, la plej bela laboro de la mondo
Sans être ascète, qu'a-t-on besoin en premier lieu? De se nourrir, si l'on n'aime pas la viande, reste les légumes. Produire des légumes, être en relation avec le sol, la plante, faire plaisir au gens en apportant la matière première du repas quotidien qui réchauffe les chaumières depuis des sciècles. J'aime cette relation que l'on peux avoir avec des gens très différents dont la couleur, la chaleure des plats ou des visages nous agaient.
J'aime voir un paysage évoluer, une plante pousser, c'est chouette!
Sen esti asketo, kio oni bezonas unue? Nutri sin, se oni ne ŝatas viandon, restas legomoj. Produkti legomoj inter la elektitaj plantoj, esti en relacio kun la grundo,la planto, alporti plezuron al la personoj donanta la unua materio de la ĉiutaga tagmanĝo kiu varmiĝas la domoj ekde centjaroj. Mi ŝatas tiun relacionkiu oni povas havi kun tre diversaj personoj kies koloroj, varmecoj de la pladoj aŭ visaĝoj ekĝojas nin.
Mi ŝatas vidi la evoluon de la pejsaĝoj, vidi unu planto kreski, estas linda!
Les légumes, nos amis! Legomoj, niaj amikoj!
Sans être végétarien, on doit forcément agrémenter son assiette de légumes. Une diversitée de formes, de couleurs, de goûts qui depuis des millions d'années peuplent la terre. J'aime bien m'amusé avec ses formes, respecter une tomate car plus fragile, caresser un tronc d'amla pour le protéger, désherber les carottes. Même si tous cela peux paraître quelque peux étrange au citadain, ou pour les collègues, m'exprimer néanmoins de cette façon est une manière pour moi de dire que j'aime ce métier. Cet art. Le légume par ses différentes formes est un don de la nature qui fait plaisir, ce simple plaisir que de donner une couleur a l'assiette, un sourire à l'invité. On peut même donner a sourire avec un topinambour dans une soupe selon la préparation, un navet ou un poireau. Préfère-t-on le goût d'une tomate hors saison en hiver ou une bonne soupe de poireaux?
Sen esti vegetara, oni devas de iun manieron alŝuti iun legomon al sia pladon. Diversecon de formon, de koloroj, de guston kiuj ekde milionoj da jaroj kreskas sur la teron. Mi ŝatas ludi kun tiuj formoj, respekti tean tomaton ĉar pli fragila, karesi tronko de amla por protekti ĝin, purigi karotoj. Eĉ se tiu ĉi povas iom stranga por la urbanto, aŭ miaj kolegoj, ĝia maniero estas formo por esprimi mia amo de tiun laboron.tiun arton. La legomoj per siaj diversaj formoj estas dono de la naturo, ĝia simpla plezuro de doni koloron al la pladon, un rideto al gastiganto. Oni eĉ povas doni rideton kun savaĝa terpomo en supon laŭ la preparo, unu rabeno aŭ poreo. Ĉ u oni preferas la gusto de ekster sezona tomato aŭ unu bonan supon de poreoj?
La Bio sinon Rien! Ekologia Maniero aŭ Neniu!
Soyons un peu extrème. Je respect tout les êtres vivants dans la mesure du possible, mais je ne tolère pas les Ogm ni les engrais chimiques, je ne supporte pas les pesticides ou les gens qui les produisent. Les responsables d'exploitations agricoles de 145 hectares dont le but est faire du profit, de rentrer dans la logique de l'OMC : une logique marchande et compétitive qui vise au profit plutôt qu'a la vie. Mes voyages m'ont montrés des facettes différentes du monde, mais je suis dégouté.
Dégouté de certains lêches bottes qui ne se préoccupent que de leurs porte feuilles ou qui ne sachant rien sur un sujet votent des lois immondes. Une loi pro-ogm est passée en France pour les bénéfices de certains, aux détriments des autres. Dégouté du non respect, de l'arrogance, de l'inhumanité bien qu'elle fasse partit de l'être humain. C'est une insulte même a la vie, une étape à une destruction partielle du monde.
Dégouté encore des champs a perte de vue de soja ou de cannes a sucre pour faire rouler des bagnoles, des épandages de pesticides à proximité des écoles ou des habitations, des assasinnats de syndicalistes pour que tout le monde est le droit a la terre, attristé et appeuré des 125 000 suicides de paysans Indiens qui ne pouvant plus payer des OGM non produtifs ont préférés boire un litre de RoundUp plutôt que leurs épouses se prostituent dans les bidonvilles de Mumbai ou ailleurs. Enervé de le laisser faire de trop de monde ou que trop de monde fasse tel un troupeau de moutons. Mais c'est ainsi...
Pierre Rabhi avec d'autres ont remis au goût du jour la part du Colibri. Cette petite goutte d 'eau dans l'océan, qui malgrès partout dans le monde devient rivière, devient fleuve abreuvant l'espoir, abreuvant la mer du changement. On dit que l'espoir fait vire, mais ne serais-ce qu'a deux on est mieux, un changement est possible car vitale, nous le mettons en mouvement depuis longtemps. Le sourire aux lèvres et la fleur au chapeau, je garde ma joie intérieure car c'est ce qui me fait vivre, c'est qui est vital...
Mi estos iom ekstrema. Mi provas respekti ĉiuj vivantuloj je iu ebla limo, sed mi ne toleras la GMOj nek la kimiaĵoj, mortajxoj aux la popoloj kiuj produktas ĝin. La agrikulturistoj estroj de lia tero kiuj uzas 145 hektaroj (laŭ la franca skalo, ĝi estas terure granda) kies celo restas monon, sekvi la logigon la Tut-Monda Komerca Organisajxo : venda logigo kaj kompetinda kiu celas la profito anstataŭ la vivo. Miaj vojaĝoj montris min pluraj visaĝoj de nia planedo sed mi estas naŭzita.
2,02