Euskara - Pais Vasco - Pays Basque

janvier 2009















Bon, un retour au pays basque en pleine année scolaire? Et oui, avec le CFPPA, nous avons eu droit à un voyage d'étude et comme par hasard au pays basque. Donc je vais un peu conter, ce que nous y avons vu. Un bon car de touristes bretons nous sommes partit pour visiter, rencontrer des artisans de l'agriculture biologique dans ce coin. A la fois dans les provinces de Biscaye et Guipuzcoa.



En général, nous avons toujours une image idyllique d'un pays, d'une région, un préavis. Parfois justifié vérifié parfois non. Pour ce qui est de l'agriculture bio au pais basque. Au travers de divers intervenants et visites, nous avons eu un point de vue nouveau sur la bio au pays basque, entre autre la fédération bio Eko Nekazaritza....

Ce que nous avons appris, ne nous a guère rassuré sur le présent mais autant rassuré sur l'avenir de la bio en Euskara. Comme partout, la bio ne dépasse guère les 3 % de la surface agraire du pais basque qui compte malgrès tout 1000 hectares de fermes labellisées. Toutefois, cette région est déjà très agraire avec 50% d'occupation du sol par la forêt. Le climat océanique et montagneux ainsi que des sols vraisemblablement argileux modèle le pays basque pour pour sa structure physique. La roche mère peux a certain endroit être affleurante. Un problème évoqué et ressentit est aussi la mauvaise labellisation de cette agriculture dans le sens où pas loin d'une dizaine de logos différents qui caractérisent un type de production. Cela déroute le consommateur et en général le premier venu. Le logo européen est sensé nous fédérer, adviendra ce que nous en ferons.

Néanmoins, une grande partie des agriculteurs sans être certifié pratique une agriculture vivrière et de petite échelle. Mais il est aisé de se dire petit tout en ayant 10 000m² de serres chauffées et hydroponiques. Un label déroutant nommé « Kalitatea » ou qualité est sensé caractérisé ce type de production. Qualité de formes, de production, mais de goût?

La première structure que nous avons visité est celle de l'école d'agriculture de Derio qui comptait un jardinet et une serre bio. La visite de l'école nous a montré que l'un des problèmes important en Euskara est l'exode rural (-50% de producteurs en 10 ans), donc la priorité des organisations para agricoles est de former des personnes capables d'opérer dans les métiers de la terre, maintenir les paysans sur leurs terrains en aidant au commerce local, fédérer les producteurs entre eux afin de développer l'entraide, lutter contre les ogm...

Les visites se faisant en deux groupes, nous visitâmes ou des élevages ou des structures maraichères. Je peux pour ma part parler des fermes maraichères. La première que nous eûmes visitée se trouve a Larrabetzu. Cette petite ferme de 8000m² en deux parcelles de 4000 m² pour l'arboriculture et 4000 pour le maraichage. Fondé en 2000, cette ferme commercialise sur le marché de Bilbao et par paniers par internet. José Antonio est relativement peu équipé en matériel mais cela lui suffit. Il a fait le choix de produire des légumes locaux et diversifié sa production de par les variétés de légumes et une transformation en conserves. Il fait partie d'une association de préservations des semences potagères afin d'éviter une perte des semences et de l'uniformisation des productions. C'est un homme modeste qui nous a accueillit et nous a ouvert les portes de sa ferme. Pour lui, la meilleure façon d'être dans ce métier est la motivation. Sans motivation, mieux vaut éviter de se « fatiguer ».

Parenthèse artistique du voyage : le musée Guggenheim de Bilbao. Hem, d'un point de vue architectural, de même de que la cathédrale de Brasília, cet édifice est un chef d'oeuvre de réalisation. Entre nous autre, on se posait la question malgrès tout qui est l'artiste? Celui qui construit ou celui qui est a l'origine de la construction? Pour ce qui est des œuvres exposés les expositions variant, il est difficile que de parler d'elles en général. L'exposition permanente est abstraite et si l'on est peux loquasse à son art, je doit dire que j'ai eu du mal a accrocher a l'esthétique tandis que la réalisation en elle même est impressionnante. Je me passerais toutefois de commentaires abstrait.

Retour a la terre! A proximité d'une zone assez montagneuse, Mikel et sa compagne produisent et transforment sur un hectares des petits fruits et plantes aromatiques pour faire des confitures très savoureuses ma foi, mince j'ai renversé le pot sur le clavier). Ils démontrent que l'on peut encore une foi sur une petite surface faire vivre deux personnes et en faire saliver beaucoup d'autres. Encore une foi, une diversification des produits allié a une démarche de qualité avec un respect mutuel entre l'homme et le sol, le sol et les plantes, le consommateur. C'est aussi en ce sens qu'un développement sous la forme d'association de consommateur (a la manière des amap) se met en place avec aussi le syndicat local EHNE qui est lié a Via Campesina. Mais autant il est difficile de produire en bio, qu'il est ardu de regrouper des gens qui ont l'habitude de travailler seul. Les consommateurs déroutés de la mauvaise signalisation et information bien qu'intéressés de manger local et de qualité supportent par leurs achat les tomates hors sol et l'importation des denrées consommables (80% de la nourriture consommé est importée d'Espagne ou ailleurs).

Avant de reprendre la route vers San Sebastian/Donostia et la Bretagne nous avons visité un dernier maraicher qui porte le nom de Peyo. Lui encore nous a surpris par la petitesse de son exploitation a flan de colline. Sur 5000m², il vit heureux et simplement produisant des légumes de saisons. Il vends sur dans un magasin familial sur le marché, par internet. Il est sur de lui et de sa motivation au développement d'une agriculture biologique basque non pour le luxe de quelque uns mais pour le bonheur de tous. Fuyant un monde de fous qui vivent en ville il a préféré la campagne et produire des légumes à l'usine de(s) fou(s).

QUE RETENIR?







1.0